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La comédie musicale : origines, concept et univers

Tout savoir sur l'histoire de la Comédie Musicale


La comédie musicale est une forme de théâtre alliant librement musique, chant, dialogues parlés et danse. Elle est née au tout début du 20ème siècle.


Elle s'est particulièrement développée aux États-Unis, mais née de la lente fusion d'influences européennes et afro-américaines, de l'opérette au jazz. En effet, la comédie musicale est issue du mariage entre théâtre et musique classique, qui avait déjà donné naissance au ballet, à l'opéra, à l'opéra-bouffe et à l'opérette, aux siècles précédents.


L’origine de la comédie musicale


Dans son Tournoi de Chauvency, Jacques Bretel décrit un jeu regroupant toutes les caractéristiques de la comédie musicale, en 1285. Il s’agit d’une petite pièce théâtrale à thème amoureux, où les acteurs improvisent et s'expriment en chantant, dansant et mimant leurs sentiments. Dans ce « jeu du chapelet » ou « Couronne de fleurs », un ménestrel, une noble dame et un chevalier sont les héros.


A priori, l’appellation comédie musicale est apparue pour la première fois en Italie, au 18ème siècle. Elle qualifie les rares ouvrages musicaux légers qui marient chant, dialogues et éventuellement danse, à l’image de l’opéra-comique français.


En France, on retrouve cette appellation de l’entre-deux-guerres jusqu’à la fin des années 1960. Elle qualifie de petites comédies de boulevard musicales, qu’on appelle également « opérettes légères », comme Couchette n° 3 de Joseph Szulc, Alex Madis et Albert Willemetz, créée en 1929 au théâtre des Capucines. Cependant, elle n’a rien à voir avec la comédie musicale américaine dans sa forme primitive.


"Hair" fait partie du patrimoine mondial de la comédie musicale
Comédie musicale : histoire, contacts et origins

Au milieu des années 1990, le qualificatif de « comédie musicale » a refait son apparition en France, afin de qualifier différentes formes d’ouvrages musicaux.


 

L’histoire de la comédie musicale française


L’incarnation de l'âge d'or de la comédie musicale française fut sans doute dans les années 1920-1930. On l’appelait également « opérette légère ». Véritables petites comédies de boulevard musicales, la comédie musicale « à la française » restent très différentes de leurs « cousines » américaines. Elles sont interprétées tout au plus par une dizaine d’interprètes, et sont accompagnées par une poignée de musiciens, voire un simple piano.


A partir des années 1970, la comédie musicale française a subi une longue éclipse. Mais, un léger frémissement commence à se faire sentir, à partir de 1995, avec quelques reprises de « standards », mais surtout des spectacles de montages musicaux tels que La Java des mémoires, Les Années Twist, ou encore La Fièvre des années 80 de Roger Louret.


Leur succès ouvre la voie au spectacle "Notre-Dame de Paris", créé le 16 septembre 1998. Cependant, on ne peut pas encore le qualifier à proprement parler de « comédie musicale ». Néanmoins, c’est un succès populaire incontestable. Elle pose les bases d'une nouvelle forme appelée proprement « opératique » et, générant de nombreux ouvrages.


Avec l'éclosion de nombreuses productions plus modestes, dans les années 2000, on a ressenti un « retour aux traditions ». Celles-ci remportent un succès public et critique de par leur originalité comme Le Cabaret des hommes perdus ou encore L’Opéra de Sarah. Grâce aux succès éprouvés de Cabaret aux Folies Bergère et du Roi lion au théâtre Mogador, la société Stage Entertainment bouleverse le paysage musical en remettant au goût du jour la comédie musicale américaine.


Depuis 2017, les Trophées de la Comédie Musicale récompensent les artistes. Elles sont décernées à l’occasion d’une cérémonie annuelle. Les premières écoles consacrées exclusivement à la comédie musicale ont ouvert leurs portes en France, en 2003.

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